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Trustech, fabricant leader de machines à filer les membranes à fibres creuses et de filières

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FAQ sur les systèmes de filage de fibres creuses et de membranes plates - 20 questions
FAQ sur les filières à fibres creuses - 50 questions
1
Impact des résidus de produits de nettoyage sur les performances ultérieures de la membrane
● Les résidus de nettoyants/solvants peuvent altérer l'énergie de surface des parois, entraînant des problèmes de mouillage et une variation de la taille des pores ; ils réduisent la perméabilité ou provoquent un blocage local. Rincer avec le solvant de traitement (par exemple, NMP pour NIPS) jusqu'à ce que le résidu soit inférieur à 0,1 mg/cm².

● Impact de la séparation de phase : Les solvants résiduels incompatibles (par exemple, le DMF) modifient le taux de coagulation — pores surdimensionnés ou peau défectueuse — réduisant le flux/la sélectivité.

● Contamination des matériaux : Les corrosifs résiduels (acides/bases forts) réagissent avec la membrane (par exemple, hydrolyse du PA) ; les fines particules métalliques peuvent s'incruster et réduire le taux de rejet.

● Biocompatibilité : Les membranes médicales nécessitent de très faibles résidus (par exemple, éthanol ≤10 ppm) pour éviter les réactions indésirables.

● Accélération de la corrosion : Les résidus de Cl⁻ (par exemple, provenant du nettoyage à l'HCl) induisent la formation de piqûres dans l'acier inoxydable.

2
Compromis entre les filières universelles et les filières dédiées aux fibres creuses pour PVDF/PSf/PES/CTA/P
● Universel : Couvre plusieurs matériaux (PVDF, PSf, PES), mais peut faire des compromis sur la précision (tolérance des orifices, finition).

● Revêtements dédiés : conçus sur mesure pour un matériau spécifique, par exemple : revêtements résistants aux solvants pour le PVDF ; matériaux haute résistance pour le PA ; revêtements céramiques pour le CTA ; titane pour le PA afin de prévenir l’hydrolyse. Ils offrent une précision et une stabilité accrues, mais nécessitent des changements fréquents de revêtement dans les usines multiproduits.

● Recommandation : Pour les volumes élevés, choisissez universel pour réduire les coûts ; pour la haute précision (par exemple, l'hémodialyse), choisissez dédié pour garantir les performances.

3
Sensibilité des filières à fibres creuses aux additifs solubles/insolubles
● Additifs solubles (par exemple, PEG, LiCl) : Sensibilité moindre, mais > 5 % peuvent augmenter la viscosité et la pression d'extrusion ; assurez-vous d'une dissolution complète pour éviter les pics de viscosité locaux.

● Impact rhéologique : Ajuster la température/pression en conséquence.

● Sensibilité thermique : Certains additifs se décomposent à haute température, formant des gels dans les zones mortes, ce qui entraîne des obstructions.

● Additifs insolubles/nanoparticules (TiO₂, CNT, charbon actif) :

● Haute sensibilité – le principal risque est le colmatage. Taille des particules ≤ 1/5 de l’orifice (par exemple, ≤ 20 μm pour un diamètre de 0,1 mm), avec une excellente dispersion (pas d’agglomération).

● Abrasion : Les matériaux de remplissage durs usent les orifices et les capillaires, modifiant les dimensions critiques.

● Agglomération : S'accumule au niveau des contractions/orifices, provoquant des blocages.

● Sédimentation : Les matériaux de remplissage denses se déposent dans des zones mortes à faible cisaillement.

4
Pression nominale et coefficient de sécurité des filières à fibres creuses
● Basé sur la limite d'élasticité du matériau à la température de fonctionnement.

● Coefficient de sécurité :

● Pratique industrielle : 3 à 4 pour les équipements chimiques de précision en continu.

● Formule (simplifiée) : Pression de service admissible ≈ limite d'élasticité / facteur de sécurité.

● Exemple : limite d’élasticité de l’acier inoxydable 304 à une température d’environ 240 MPa ; avec un facteur de sécurité de 4, la limite admissible est d’environ 60 MPa. La conception réelle est fixée bien en dessous pour assurer une marge de sécurité.

5
Applicabilité des revêtements internes/traitements de surface (par exemple, DLC, nitruration)
● DLC (carbone de type diamant) : Très dur (HV ≥ 2000), hydrophobe, résistant à l’usure ; convient aux polymères à haute viscosité (ex. : PVDF fondu) ou aux systèmes sujets à l’encrassement. Limites : Faible résistance aux acides et bases forts ; l’épaisseur doit être de 0,5 à 2 µm – une épaisseur excessive risque d’écaillage et de contamination.

• Nitruration (par exemple, nitruration ionique) : augmente la dureté superficielle (HV ≥ 1000) et la résistance à la corrosion ; convient aux revêtements TIPS haute température et aux milieux chlorés ; performant avec les polymères PSf/PES. Moins résistant aux solvants fluorés ; hydrophobicité modérée ; réduction de l’encrassement inférieure à celle du DLC ; peut légèrement augmenter la rugosité.

● Principe général : Pour les solvants forts (ex. : DMF), privilégier le DLC ; pour les hautes températures et pressions, privilégier la nitruration. Toujours tester la compatibilité du revêtement afin d’éviter tout défaut chimique.

● Priorité aux matériaux : privilégier l'acier inoxydable SUS304/316L ; n'envisager les revêtements pour conditions extrêmes (forte teneur en solides/forte usure) qu'après une validation à long terme.

6
Une rugosité de surface interne plus faible est-elle toujours préférable ?
● Avantages : Une rugosité plus faible réduit la friction, les résidus et le colmatage ; Ra ≤ 0,8 μm améliore l'uniformité du diamètre et la qualité de la surface, en particulier pour le filage de haute précision.

● Pas strictement « plus bas, mieux c’est » :

● Rendements décroissants en dessous de Ra ~0,4 μm avec un coût en forte augmentation.

Exceptions : Les parois ultra-lisses peuvent modifier le glissement à la paroi des polymères très élastiques ; les systèmes à haute teneur en solides (> 30 %) peuvent présenter des pulsations d’adhérence-glissement. Certains systèmes présentent une plage de rugosité optimale.

● Un polissage excessif peut réduire les films lubrifiants bénéfiques ; dans les colloïdes chargés de type viscose, l'adsorption peut aggraver la filabilité.

7
Effet de la rugosité de surface (Ra/Rz) sur l'encrassement et l'accrochage
● Risque d’encrassement : Une rugosité plus élevée (Ra > 1,6 μm) favorise l’adhérence des contaminants et le colmatage des orifices.

● Problème : Les surfaces rugueuses augmentent la friction, laissant des résidus de produit qui forment des gels et contaminent les essais suivants.

● Optimisation : viser une faible rugosité (Ra ≤ 0,8 μm) par polissage pour réduire l’encrassement et le blocage.

8
Effets des rayures/indentations sur les faces d'étanchéité — fuites et excentricité
● Fuites : Les rayures/indentations perturbent la planéité et les lignes d'étanchéité ; sous pression, le produit fuit de préférence au niveau des défauts.

● Excentricité : Les dommages peuvent induire des charges de serrage inégales, générant de petits moments de flexion qui déforment l'alignement du flux interne et provoquent des fibres excentrées.

9
Le remplacement ou l'usure des filières à fibres creuses ont-ils une incidence sur la qualité de la membrane et la reproductibilité d'un lot à l'autre ?
● Nouveau vs. ancien : Les différences d'orifice au niveau du micron (±2 μm) modifient le diamètre extérieur/l'épaisseur de la paroi, altérant le MWCO et le flux.

● Effets de l'usure : élargissement des orifices, arrondissement des bords, microfissures causées par :

● Débit plus élevé → parois plus fines.

● Cisaillement plus faible → peau plus lâche.

● Excentricité plus élevée → force plus faible.

● Variabilité des lots : Même des dessins identiques produisent une microvariation dans l'orifice/l'écart, la concentricité et la finition, ce qui modifie la dynamique de filage et les performances de la membrane (flux, rejet, résistance).

● Gestion de la qualité : Traiter les filières à fibres creuses comme des actifs critiques ; consigner l'historique d'utilisation par rapport aux performances du produit ; mettre au rebut/remettre à neuf lorsqu'elles dépassent les tolérances.

10
Identification des oscillations de pression dans la filière à partir du couplage filière-pompe doseuse
● Symptôme : Défauts « bambou » ou épais-minces strictement périodiques avec des fréquences liées aux harmoniques de vitesse de rotation/déplacement de la pompe.

● Détection de pression : utiliser des transducteurs à haute vitesse à l'entrée de la filière à fibres creuses ; rechercher une ondulation synchrone avec la pompe.

● Test de corrélation : Modifier la vitesse de la pompe ; si la période de défaut se poursuit, un couplage fort est indiqué.

● Éliminer l'usure de la pompe : s'assurer que l'ondulation n'est pas uniquement due à des problèmes mécaniques de la pompe (engrenage, usure).

● Cause première : La conformité du système (rigidité/longueur de la ligne), la compressibilité du produit et l'ondulation de la pompe forment une résonance qui amplifie les ondes de pression.

11
Sélection des matériaux en fonction de leur résistance aux solvants, à l'oxydation et à la fissuration par corrosion sous contrainte (SCC).
● Résistance aux solvants : essentielle pour les solvants polaires forts dans le NIPS (DMF, NMP, DMAC, DMSO).

● Résistance à la corrosion sous contrainte : Les chlorures sont le principal facteur de corrosion sous contrainte dans les aciers inoxydables. En cas d’exposition possible aux chlorures (matières premières, eaux de nettoyage), privilégier l’acier 316L ; pour des conditions extrêmes, utiliser l’Hastelloy C-276.

● Base : Choisir des matériaux ayant une résistance éprouvée aux solvants, aux oxydants et à l'environnement SCC prévus.

12
Impact de l'uniformité de la température sur la structure des pores/parois
● Température trop basse : la viscosité augmente ; le transport est difficile ; des surfaces rugueuses et des nodules apparaissent.

● Température trop élevée : dégradation thermique ; faible viscosité ; ruptures dans l’espace d’air ; fissures/vides dans la section transversale.

● Contrôle uniforme de la température : Produit des sections transversales denses et sans fissures ; améliore l'uniformité du diamètre et les propriétés mécaniques.

● Gradients de viscosité : Zones plus chaudes → μ plus faible → écoulement plus rapide → gonflement plus faible ; zones plus froides → μ plus élevé → écoulement plus lent → gonflement plus important ; entraîne des différences de diamètre entre les trous.

● Cinétique de séparation de phase : La température affecte directement l'échange solvant-non-solvant ; une température non uniforme produit des tailles de pores/porosités différentes sur la plaque.

● Points chauds locaux : μ plus faible → flux plus rapide → parois plus fines ; pores plus grossiers en forme de doigts.

● Points froids locaux : Séparation de phase retardée → peau plus épaisse ou structure spongieuse ; flux plus faible.

● ΔT circonférentiel : provoque une non-uniformité de l'épaisseur de la paroi, une excentricité, voire des fibres hélicoïdales.

● ΔT axial (TIPS) : Une solidification prématurée avant la sortie provoque une extrusion instable.

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